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Raining in the Mountain

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.89/5

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23 critiques: 4.05/5

visiteurnote
A-b-a 4.25
Heaven 5
Mounir 4.75
jezekael 3
X27 5
CHEN-TRAN 4.75
Bastian Meiresonne 4
White Snake 3.75
Iron Monkey 5
jool 3.5
Rico 5
JoHell 4
k-chan 5
le singe 4.5
lo sam pao 3.75
Jérémy 4.75
mattMAGNUM 4.5
Phildu62 2
Pikul 4.25
Scalp 0
seizan 4
Titeuf@ 3.5
Bama Dillert 5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Que King Hu soit loué

Ce "jeu" de pouvoir est toujours aussi plaisant et clair, même pour moi, un profane - au mieux - des préceptes bouddhistes. La pensée de ce courant religieux est illustrée de façon remarquable par les pions de tout un chacun avançant au gré des "promenades" de plusieurs personnages, incarnés avec une délectable maîtrise. Au même titre que la mise en scène, extraordinaire. L'économie de dialogue et de scène d'action n'entrave en rien l'efficacité du métrage en en faisant autant une œuvre propice à la réflexion qu'un très bon divertissement. Le travail présenté dans l'édition Spectrum Film (concernant "Raining in the Mountain") est celui restauré par le Taïwan Film Institute. Les 7 heures de bonus (+ le livre "King Hu" par Roger Garcia traduit pour la première fois en France) sont captivants sans pour autant, bien logiquement, éviter des redondances. Tous les suppléments présentent néanmoins des informations propres à chacun. L'excellent commentaire audio (sous-titré français) d'un spécialiste de King Hu s'avère être un flot ininterrompu de connaissance en ne s'axant pas uniquement sur le film dont il parle. "All the King's Men", un autre long-métrage du réalisateur est présenté dans un beau transfert hd sous-titré français également.

03 février 2021
par A-b-a


Chef d'oeuvre ml connu en Occident...

Mélange de style: initiation bouddhiste, comédie policière, arts martiaux...le tout enrobé sous une beauté formelle exceptionnelle.

03 janvier 2010
par Heaven


MYSTIQUE

"Raining in the moutain" est un excellent cru signé King Hu . Comme d'habitude chez le maître, on a droit une mise en scène sophistiquée et un scénario fin, nuancé et riche en rebondissements . La majeure partie du film a été tourné dans un vrai temple coréen, ce dernier est vraiment superbe et ajoute un côté mystique au film . Les personnages sont succulents : pervers, sournois pour certains ; bons, honnêtes et droits pour les autres . L'intrigue palpitante tourne autour d'un vieux pachemin et réserve son lot de surprises ... Une perle presque parfaite à ne pas manquer .

20 novembre 2004
par X27


Un 'revirement' pour l'esthète et l'occulte

Nombreux ont été chanceux d'avoir pu voir ce film de longue durée sur ARTE en prime time puis rediffusé à plusieurs reprise tard dans la nuit il y a deça bientôt 10 ans déjà ! Mais ont-ils été nombreux à savoir que ce fut un film réalisé par le grand maitre du cinéma hong-kongais de Wu Xia Pian, le roi en personne, KING-HU ? Celui qui tourna au début de l'âge d'or de la Shaw-Brothers en 1966 les chef-d'oeuvres du Eastern Nouille : 'Come Drink with me' , 'Touch Of Zen' , puis avec la Union Films Company le légendaire 'Dragon Inn' ? 'Raining in the Mountain' achevé en 1979 fut récompensé d'un Award à Hong-Kong, puis en 1980 : 'Legend of the Mountain' pourraient surprendre plus d'un cinéphile. 1979 est aussi l'année où King-Hu est définitvement sorti de sa légende du roi du Wu Xia Pian pour nous démontrer autrement son art de cinéaste-photographe en s'inspirant librement de deux oeuvres chinoises 'Raining' et 'Legend' tournés avec le même esprit et souci de l'esthétisme. Un revirement donc à 90 degré et déçus seront nombreux les fans de ses films de Wu Xia Pian à succès des fins d'années 60. Etait-ce le chant du signe ? La fin d'une carrière exemplaire pour donner au public le meilleur de soi-même en marquant de ses signes de noblesse la cinématographie chinoise comme un peintre-poète marquerait de son style particulier une école de peintres ? D'emblée le peu de dialogue où les actions sont transformées en image dans le grand silence du monastère nous ferait croire à un film de la Chine continentale où le banissement en politique sous le régime prolétarien réduisait l'expression et le dialogue au plus simple dans les films produits sous le régime de Mao. Mais nous étions en 1979, au lendemain de la fin de la révolution culturelle en Chine, et le style cinématographique de King-Hu refusant l'expression par le dialogue semblait incompréhensible. Et pourtant, le maître a tenu à s'exprimer autrement par la force des images , des mimes et du ballet artistique du Wu-Zu tels que l'on connait dans les récits du Roi Singe perché sur son baton. L'atmosphère silencieuse et de mort qui règne dans ce monastère situé en Corée du Sud, érigé en un véritable temple bouddhiste impénétrable et contre-révolutionnaire donne alors à ce film tout son sens dramatique. King-Hu rallonge expressément les scènes comme pour faire durer le suspense et nous faire ressentir une certaine lenteur de la vie oisive au sein d'une confrérie bouddhiste. Il défile les êtres comme des ombres frolant les murs historiques du temple à la recherche d'un sutra véritable trésor et réponse à leur quête sur l'existence de la vie. Plus que dans l'intrigue des tentatives de vol du sutra, King-Hu nous dépeint le malaise dans cette société chinoise féodale coincée entre servage et secte religieux, et prône pour le libéralisme des esprits et des êtres en démontrant que les temps morts d'une journée sont autant d' espaces de liberté et d'évasion au sein d'une communauté réglementée et stricte au sens propre du devoir et de l' asservissement. Résultat : 'Raining in the Mountain', c'est aussi cette pluie qui va balayer par le haut des monts et de la hiérarchie les affres d'une société mal desservie et trop régimentée pour un renouvellement de la vie et des rythmes des saisons. Un film à la limite du documentaire qui se veut 'culte' de par la force de sa réalisation et la construction solide du scénario dans l'enchainement des scènes annonça déjà un renouveau du cinéma chinois pour l'esthétisme et la méditation solennelle, dans le but aussi de laisser enfin au peuple chinois la libre opinion et le libre jugement personnel du récit de ce film qui ne donne pas de leçon de moral mais qui ouvre une porte à l'imagination.

16 mars 2004
par CHEN-TRAN


Les chats et la souris

Un huis clos dans un temple où tout le monde semble poursuivre tout le monde, les faux semblants laissent place aux à priori. Le tout dans une intrigue où le pouvoir et la vanité sont le but des protagonistes. Pouvoir et contre pouvoir s'attirent pour mieux se repousser. Le cinéma du grand King Hu s'affirme totalement dans ce flamboyant "wu xia pian ???", "whodunit???"... à ton avis Christian ?, les décors sont splendides, la photographie carrément terrassante. La longue scène du début où les protagonistes traversent une forêt que les rayons du soleil viennent strier reste pour moi l'un des plus beau moment de cinéma. On comprend ce que veux dire esthétisme, d'ailleurs Tsui Hark s'en est fortement inspiré pour la beauté photographique du merveilleux The Lovers. Le grand maître King Hu a comme héritiers tout les grands esthètes du monde.

22 mai 2001
par Iron Monkey


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